Représentant le président de la république, le ministre des affaires étrangères, Ramtane Lamamra, participe, ce vendredi, à la réunion du conseil de sécurité et de paix de l’Union africaine au niveau des chefs d’états et de gouvernement dont l’ordre du jour est consacré à la gestion des catastrophes en Afrique et les défis et perspectives de la protection de la sécurité humaine.
La réunion tenue par visioconférence sous la présidence du chef de l’état du Mozambique Filipe Nyusi a vu une participation de haut niveau des pays membres aux cotés de représentants de la délégation de l’UA, de l’ONU et de l’union européenne.
Dans son allocution, le ministre a signalé que les pays africains figurent parmi les plus exposés aux conséquences des catastrophes et des phénomènes climatiques extrêmes et qui se sont accentués dernièrement mettant l’accent sur le fait que l’Afrique n’étant pas responsable de l’avènement et l’apparition du changement climatique et de ce fait doit faire entendre sa voix lors de la prochaine COP 26.
Lamamra rappelle que l’Algérie a souffert des conséquences destructrices de ces catastrophes tels que les séismes, les inondations et les incendies exprimant sa solidarité totale avec les pays africains touchés par ses phénomènes.
Le chef de la diplomatie algérienne a , également, mis l’accent sur la nécessité d’élaborer une approche et une solution africaines pour faire face à ces catastrophes et leurs conséquences négatives sur les états et les peuples.
A ce titre, il proposera une initiative du président de la république consistant en la mise en place d’une instance continentale dans l’optique d’assurer une prise en charge efficiente et fournir le soutien nécessaire aux pays africains frappés par ces phénomènes.
H.G
