L’insalubrité publique qui ternit la réputation de la wilaya d’Oran depuis plusieurs années a fait réagir le nouveau wali d’Oran qui s’est interrogé sur le pourquoi de sa non prise en charge depuis sa prolifération par les responsables concernés. Et pour cause.
D’un ton grave, il dira, dans son allocution lors de la commémoration de la journée nationale de la presse, « que la salubrité publique relève exclusivement des prérogatives des présidents des APC et qu’ il ne comprenait pas comment la ville d’Oran qui dispose de 3300 travailleurs, 110 opérateurs privés et l’assistance de l’Epic Oran-Propreté connaisse ce phénomène, sans compter les communes du grand groupement d’Oran comme Bir El Djir et Sénia, pour un résultat nul. »
« Des sanctions ont été prises et même une enquête a été diligentée pour connaitre les tenants et aboutissants de cette situation que je ne comprends pas », s’est-il insurgé devant une assistance composée de nombreux journalistes et des autorités de la wilaya.
Qui a intérêt à ce que Oran ait cette réputation de saleté, s’est-il encore demandé ?
A entendre le discours du Wali d’Oran, l’allusion à un sabotage n’est pas loin, d’autant que la 19ème édition des jeux méditerranéens n’est qu’à quelques encablures et des velléités de sabotage ont été signalées, de source très fiable par l’Espoir Libéré dans un précédent article puis confirmées par le ministre de la jeunesse et des sports.
Entre-temps, les oranais se sont habitués au décor de la saleté avec lequel ils cohabitent sans compter les risques sur la santé publique que certains semblent ignorer.
Hakim.G
