Ou qu’on pointe le regard, des ordures entassées sur les trottoirs ou en pleine chaussées vous agressent. A chaque angle de rue ou presque et parfois sur de grandes surfaces, les déchets ménagers sont jetés pêle-mêle, faisant, désormais partie intégrante du décor. Aucun quartier n’est épargné, même ceux qu’on dit « huppés » et cela concerne toutes les communes des dairas du grand groupement d’Oran (Oran, Sénia, Bir El Dijir et Sidi Chahmi).

Ce phénomène qui revient au galop « tombe » en pleine pandémie du Coronavirus  qui étrangle le pays sur tous les plans et en plein été, en plus. Un été avec la contrainte des  restrictions dans la distribution de l’eau potable. Un cocktail explosif. N’imaginons pas la scène, nous la vivons quotidiennement et cela n’émeut aucun responsable local. Presque tous, les mêmes qui avaient prêté allégeance aux anciens « maîtres » du pays. Leur gestion, était, pour la plupart décriée et nous supportons  toujours leurs maladresses et leurs incompétences. Des amis affirment qu’ils sont invisibles ou qu’ils n’existent carrément pas.

On nous sort, de temps en temps, ces campagnes collectives de nettoiement ou maintenant, de désinfection générale mais le citoyen n’en a cure. Il considère ces actions comme un soporifique pour surmonter un  moment de crise et puis après, pfuit !

Au fait, ou est passée cette société civile qui faisait du boucan lors des dernières élections ?

Alors, à qui incombe la responsabilité de cette situation ?

Certains ne vont pas par quatre chemins et pointent du doigt l’incivisme du citoyen qui ne respecte pas l’environnement et qui jette ses ordures ménagères n’importe ou et à n’importe quel moment. Ça, c’est vrai! mais n’y a-t-il pas en face, un état avec toute sa puissance et ses services déconcentrés pour remédier à la situation ? Ce citoyen, tant incriminé, a-t-il été éduqué dans le sens du respect d’autrui ? A-t-il «  une vie normale », surtout, pour se soucier de tout cela ?

Ou est-ce, quelque part, des parties veulent créer la zizanie comme cette histoire de minoteries fermées en 2019, en plein Hirak, pour provoquer une pénurie de pain. 33 minoteries fermées sur 45 au niveau national. L’intention était claire.

Qui veut déstabiliser Oran, alors ?

La réponse à cette question règlera le problème.                                                      Hakim.G

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