Algérie Télécom a enfin réagi aux protestations des usagers d’internet et de l’opinion publique d’une manière générale suite aux coupures qui « accompagnent » les examens du baccalauréat qui se déroulent du dimanche 20 au jeudi 24 juin.
Alors qu’on croyait en avoir fini avec cette « indélicatesse » ou le fait du prince est « roi ». L’usager paye l’utilisation d’internet et les opérateurs se permettent de la couper comme bon leur semble sans avertir et sans aucun égard. Et ne parlons pas de remboursement des recharges.
L’opérateur public informe, donc « ses clients » que « dans un souci de rendre crédible et propre l’examen du Bac, des coupures intermittentes de quelques réseaux fournissant le partage de contenu pour une période déterminée, ont été effectuées. » La crédibilité du Bac est-elle du ressort d’AT ? En principe, cela relève du gouvernement qui doit trouver des solutions pour sécuriser cet examen et non un fournisseur de services d’internet. Cette sortie d’AT, trois jours après le début des coupures ne convainc personne puisque il n’est fait état que de quelques réseaux sociaux alors qu’il est impossible d’accéder à de nombreux sites ou d’envoyer des mails.
Ali.B
