Pour sa première expérience dans le management politique d’une grande et âpre aventure électorale telle que la mise en place de l’organisation générale de ces élections législatives, l’autorité nationale indépendante des élections (ANIE) en dépit de l’investissement total de l’administration en termes de disponibilité de moyens financiers et matériels a fait pâle figure dans l’accomplissement de ses prérogatives. Les défaillances constatées sont de tout ordre de grandeur. En premier lieu, les exigences bureaucratiques  émises par l’ANIE et que les médias doivent satisfaire pour la couverture du  scrutin. Ce qui fit dire à un journaliste  oranais, « Mais vous nous exigez là un dossier de demande de visa! »

D’autres lacunes comme ce retard dans l’acheminement des 47 millions de bulletins de vote et tout aussi de la remise des badges aux scrutateurs ‘(observateurs) des urnes que les listes partisanes et indépendantes doivent désigner et qui, pour une petite partie, n’ont reçu leur accréditation que vers 11h du matin le jour même du scrutin. Résultat : les candidats n’étaient pas représentés tout au long de la matinée..

L’autre grief retenu contre l’ANIE est celui du retard  dans l’élargissement de l’aide financière destinée aux jeunes de moins de 40  ans qui n’ont rien reçu à ce jour et qui se sont débrouillés pour mener une campagne bien morne.

Juste après ces législatives de toutes les attentes,  l’ANIE aura peu de repos avant de s’atteler aux préparatifs des prochaines élections locales  prévues, selon le ministre de la communication, au mois de septembre prochain.

Mohamed.B

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