De tout temps et en toutes situations événementielles, la part et la responsabilité des organes de presse d’information générale est prépondérante quand à la recherche ,la collecte et le traitement analytique en aval, de faits divers et évènementiels inattendus, générateurs de dysfonctionnement, de malaise, voire de crise sociétale multiforme latente parfois aigue (sanitaire et sociale, politique et économique, cultuelle et culturelle,) à l’origine de toutes les formes du désordre urbain existant et ou préexistant. Ce, à partir de quoi, va s’engager une réflexion de groupe pour mettre en lumière et les logiques de survenance des faits, d’une actualité, leurs conséquences sur le fonctionnement des activités humaines ,institutionnelles et entrepreneuriales et fournir des idées et hypothèses comme propositions de résolution des problématiques et de faire sauter les goulots d’étranglement et entraves enrayant les mouvements de sécurité préventive et de sauvegarde des normalités dans toutes sortes d’organisations humaines et matérielles dans son rayonnement et ou fonctionnement productif.
C’est cela qui s’inscrit en lettre d’or dans la positivité de l’activité informationnelle de fondement pédagogique d’une presse obligée de par sa vocation de s’impliquer et concourir à l’éveil des esprits, des solidarités agissantes face à des situations de crise. C’est en soi son rôle et sa manifestation dictée par ce désir d’être mue en porte-voix des sans voix en toute liberté de ton et du respect de son devoir envers l’éthique et la déontologie de ce noble et compliqué métier. Ce qui l’implique de facto comme acteur incontournable dans la gestion plurielle des collectivités et dans tout projet participant à une sortie de crise et de soutien à la consolidation de la stabilité politico-socio-économique. Ces médias exerçant professionnellement une activité cérébrale, représentent véritablement un gisement gorgé de matières grises.
LE RÔLE , LA RESPONSABILITE ET LE DEVOIR DES MEDIAS FACE A UNE SITUATION DE CRISE
Dans la pratique, le traitement de l’information dans des situations de crise, certains médias créent un espace d’échanges et de dialogue, s’activent dans les mises en relation des protagonistes , acteurs politiques antagonistes voués à des idéologies opposées et contradictoires que nous révèle cette période de campagne électorale des législatives de ce 12 juin prochain, des investisseurs porteurs de projets économiques créateurs d’emplois et sur la prévention des conflits sociaux, etc…pour débattre de cela au travers de l’organisation de rencontres thématiques portant tant sur les programmes socio-économico–politico « électoraux » partisans vantés comme participant aux solutions de sortie de l’immobilisme et l’amélioration du bien être social des populations.
Certainement que des médias ne partagent pas (c’est leur choix et leur liberté) cette vision stratégique sur le traitement de l’information qui participe à la réalisation d’un objectif commun de salut public. Une solution de sortie de crise. Ce vers quoi tendent les aspirations populaires.
DU BON USAGE DES RESEAUX SOCIAUX AUX HOAX (FAUSSE INFORMATION)
A travers les réseaux sociaux comme espaces publics tels des grands carrefours où se déversent et fusionnent des expressions de tous genres ,les sans voix y ont trouvé le support rêvé et voulu. Là où ils peuvent s’épancher sans limites et en toute liberté de ton. Qui pour se soulager de son spleen baudelairien, qui pour diffuser instantanément, un fait divers, qui pour recueillir des opinions autour d’une allocution politique sur un programme eléctoral fait de suppositions et de promesses, qui encore diffusant une ébauche de plan stratégique de sortie d’une crise, qui enfin pour dénoncer les tares dans l’administration du fonctionnement d’une institution publique ou la bureaucratie répugnante d’une entreprise étatique insensible aux doléances de ses clients ou partenaires économiques et qui aussi , diffusera un documentaire sur l’errance de quelques jeunes gens en butte à leur insertion sociale et qui va politiquement éditer un Hoax apologique contre des institutions publiques. A contrario d’autres usagers des réseaux sociaux insèrent des messageries porteuses d’idées avec cette ambition d’utilité publique promouvant la décantation d’une situation de blocage.
Si les médias et les réseaux sociaux ne sont ni antagonistes ni concurrentiels pas même mus par une volonté d’occupation hégémonique du champ médiatique, ils poursuivent parallèlement une même voie, celle de la révélation des non-dits et des non-vus en ayant comme objectifs communs la recherche d’une meilleure qualité de vie sociale et d’offreS de débouchés.
En ces temps de crise multidimensionnelle qu’endure l’Algérie et l’avènement des guerres de 4ème génération, il devient vital sinon salutaire de conforter et de consolider, par tous moyens, le front interne qui connait des fissures à colmater en toute urgence.
Mohamed.B et Hakim.G
