L’Algérie suit avec une très grande préoccupation les derniers développements intervenus en République du Mali et souligne son ferme rejet de toute action de nature à consacrer un changement de Gouvernement par la force, en violation du principe cardinal de l’Union Africaine en la matière, indique un communiqué du ministère des affaires étrangères publié tôt, mardi.

« L’Algérie appelle tous les acteurs concernés à faire preuve d’un sens de responsabilité et à privilégier le dialogue afin de préserver le déroulement paisible et pacifique de la transition et de maintenir la paix et la stabilité dans le pays, » ajoute la même source.

« L’Algérie réaffirme son soutien aux autorités maliennes de transition, sous le leadership du Chef de l’Etat M. Bah N’Daw, auxquelles elle n’a cessé d’apporter un appui multiforme en vue d’aboutir au retour définitif de l’ordre constitutionnel, sur la base des engagements souscrits aux termes de la Charte de transition adoptée le 12 septembre 2020, et entérinée par l’ONU, l’UA et la CEDEAO, a conclu le texte du MAE.

Rappelons que des militaires maliens mécontents du nouveau gouvernement annoncé par les autorités de transition, ont arrêté et emmené de force le président et le Premier ministre lundi 24 mai, dans un camp militaire de Kati à quelques kilomètres de Bamako, dans un coup de force secouant le pays plongé depuis des années dans une crise profonde.

Une grande partie de la communauté internationale a condamné « fermement la tentative de coup de force » et exige dans un communiqué « la libération immédiate et inconditionnelle » du président Bah N’Daw et du Premier ministre Moctar Ouane. Les deux hommes ont été conduits avec certains collaborateurs sous la contrainte par des soldats au camp militaire de Kati, haut lieu de l’appareil militaire malien.

Hakim.G

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