RSF a saisi formellement la Procureure de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, à propos de ces bombardements considérés comme des crimes de guerre.

« Ces derniers jours, les locaux de 23 médias locaux et internationaux dans la bande de Gaza ont été détruits par des frappes aériennes israéliennes ciblées. Samedi dernier, les bombardements ont notamment ravagé les bureaux de l’agence de presse américaine Associated Press (AP) et de la chaîne qatarie Al-Jazeera, » indique RSF sur son site.

« Ce qu’affirme l’armée israélienne, à savoir que la présence prétendue du Hamas dans les bureaux ferait des immeubles des objectifs militaires légitimes est absolument faux sur le plan juridique, dès lors qu’ils abritent aussi des civils, en l’occurrence des journalistes, leurs installations et leurs équipements, tient à rappeler l’ONG qui affirme :  « en détruisant volontairement les infrastructures de médias, l’armée d’Israël a violé la résolution 2222 sur la protection des journalistes adoptée à l’unanimité en mai 2015 par le Conseil de sécurité de l’ONU, ainsi que les Conventions de Genève et le Statut de Rome applicable aux Territoires palestiniens*. »

L’armée israélienne inflige des dégâts matériels inacceptables à des rédactions et entrave plus généralement la couverture médiatique d’un conflit qui affecte directement la population civile, déplore t-elle.

RSF a saisi formellement la Procureure de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, à propos de ces bombardements, que nous considérons comme des crimes de guerre !

Hakim.G

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