Depuis maintenant plus de dix ans qu’Oran patauge dans la saleté et aucun responsable n’a pu trouver de solution à ce qui est devenu une problématique inquiétante tant son influence sur l’environnement et la santé publique est dangereuse. La responsabilité de cette situation incombe en premier lieu à la commune de par les prérogatives qui lui sont dévolues par la loi et qui n’est jamais arrivée à endiguer ce phénomène en dépit du pléthore de personnel dont elle dispose. Ce sont près de 8000 travailleurs qui activent dans le domaine de l’hygiène et nettoiement sans compter les concessionnaires privés conventionnés qu’elle ne peut plus payer, la masse salariale constituant un lourd fardeau pour son budget. Les walis qui se sont succédé, eux, endossent une grande part de responsabilité, également, de par le pouvoir exécutif qu’ils détiennent et les moyens mis à leur disposition. Toutes les politiques, quand il en ont, n’ont pu venir à bout de la plus simple tâche qu’ils doivent exécuter. Surtout ces derniers mois. Tous les quartiers de la commune d’Oran connaissent cette tare et l’environnement s’en trouve gravement affecté. Même les endroits stratégiques au centre-ville sont sales. Et ce n’est pas seulement la commune d’Oran qui est concernée, celle de Sidi Chahmi qui s’est étendue du coté de Hai Sabah n’est pas en reste. Les rues de cet grand ensemble de groupements d’habitations sont jonchées de détritus et d’ordures et l’exemple cité dans une de nos précédentes éditions du marché de ce quartier est plus qu’illustratif. Certes, le justificatif du manque de ressources financières peut tenir la route mais l’incompétence et la nonchalance dans la gestion, observées chez nos élus sont les causes principales de cette situation.
Hakim.G