Le centre anti cancer, un projet inscrit depuis 2008, mais 13 ans après, il est toujours en stand-by. Le projet confié à l’entreprise « Cosider » tarde à démarrer, suite à une opposition d’un citoyen, qui empêche l’installation de ladite entreprise sur une assiette de terrain arguant la possession d’une autorisation d’exploitation.
Qui lui a délivré cette autorisation d’exploitation ? Sachant que ce terrain était une décharge avant 2018. En tous les cas, ce projet tarde à voir le jour à cause de cette opposition, alors qu’il est d’utilité publique. Il faut dire que même les fréquentes visites du wali de Bejaia n’a pas débloqué la situation et le projet est toujours en suspens.
Cet état de fait n’est pas fait pour arranger les affaires des malades cancéreux de la région d’Amizour et même d’autres qui sont souvent obligés de se déplacer à Sétif pour de simples vaccins et traitements. Ainsi donc, le mouvement associatif de la commune d’Amizour a déjà réagi en multipliant les réunions avec les services de l’APC dont l’ex-maire intérimaire, qui a tout fait pour débloquer la situation, mais le problème bute toujours sur cette opposition.
La dernière réunion du collectif des associations d’Amizour tenue le 30 du mois de Janvier passé a procédé à l’évaluation de la situation et a l’interpellé le wali et exiger le démarrage immédiat des travaux du projet de ce CAC, qui est d’une grande importance régionale. Les citoyens demandent entre autres l’ouverture d’une enquête sérieuse pour situer les responsabilités à tous les niveaux.
Une lettre dont on dit qu’elle est restée sans suite, preuve d’une indifférence ahurissante vis-à-vis de la santé du citoyen et surtout des malades cancéreux, d’où la souffrance engendrée chez ces derniers. A cet effet, un énième rassemblement aura lieu le 15 du mois en cours (lundi prochain) devant le siège de la wilaya et ce à partir de 10h00′ pour justement interpeller le chef de l’exécutif de la wilaya de Bejaia pour mettre fin à cette situation qui n’a que trop duré.
Islam.B