Que se passe-t-il au sein du club le plus populaire de la vallée de la Soummam, le MOB en l’occurrence ? Une question qui taraude les esprits de tous ses amoureux et supporters, qui voient leur équipe fétiche aller droit vers l’abîme. Des présidents qui se succèdent mais qui n’apportent rien à ce club aux 66 ans d’existence (Créé en 1954), des actionnaires qui ne sont que l’ombre d’eux-mêmes. Sinon comment expliquer que ce club est instable sur le plan administratif ! Si ce n’est la fuite en avant de certains d’entre eux, qui ont géré les affaires du club en l’espace de quelques mois, avant de le laisser livré à lui-même. Certains fans du club si ce n’est la majorité se demandent pourquoi ces actionnaires ne quittent pas le club et ouvrent le capital pour que d’autres investisseurs viennent s’occuper de ses affaires et le gérer comme il faut. « Ils préfèrent rester là-bas que de libérer le club à d’autres personnes ayant des intentions sérieuses et des moyens financiers pour y faire face. C’est toujours les mêmes qui tournent autour. ». C’est ce qu’on nous dit dans l’entourage du club.
En effet, si le club aux 13 Martyrs a été géré par le CSA que préside Arab Bennai durant la saison 2019-2020, mais après la fin du cycle olympique, une dérogation lui a été faite pour continuer à gérer le club jusqu’à nouvel ordre. Puis, depuis le mois d’Octobre 2020, le club était géré par un directoire et à sa tête, Farid Hassissen, qui a démissionné de son poste durant la semaine passée, et ce pour la simple raison que le club est endetté et risque gros, avec la dette de la CRL (Chambre de résolution des litiges) qui s’élève à 1,2 milliards de centimes, d’où les caisses de la SSPA qui sont vides. Le club se retrouve donc sans direction digne, et il est géré d’une manière collégiale, où les actionnaires qui multipliaient les réunions (Trois en tout) n’ont pas trouvé de solutions idoines pour faire sortir le club de ce marasme et de cette situation qui n’arrange pas ses affaires.
Il faut dire que le club est menacé de voir les joueurs recrutés non-qualifiés, vu l’avertissement et la mise en demeure de la CRL quant à la régularisation des litiges des joueurs qui avaient saisi cette instance pour faire valoir leurs droits, à savoir leurs dus des saisons passées, et qui ont eu gain de cause, avec la somme de 1.2 milliards de centimes à payer. Ainsi donc, et à neuf (09) jours du premier match de la saison qui verra les Crabes recevoir le voisin de la JSMB le vendredi 12 Février, rien ne présage un avenir radieux pour ce club, qui pourtant, il y’avait six ans en arrière et plus exactement en 2015 avait remporté haut la main la coupe d’Algérie, de même qu’il était vice-champion d’Algérie au terme de la saison sportive 2014-2015, derrière l’ES Sétif. Alors à quand le bout du tunnel ? Ce ne sera peut-être pas pour demain, mais les Crabes sont dans une impasse et une crise où il leur sera difficile de s’en sortir.
Islam.B
