Selon le JDD, les ministres d’Emmanuel Macron redoutent plus que tout une révolte du peuple
La France à bout. Selon le JDD, ce dimanche 22 novembre, certains ministres sont conscients du mouvement de révolte qui anime le peuple depuis plusieurs semaines et le craignent.
La crise sanitaire provoquée par le coronavirus pousse la France dans ces derniers retranchements. L’annonce d’un reconfinement de la population par Emmanuel Macron, dès jeudi 29 octobre 2020, est tombée comme un couperet pour les commerces dits « non-essentiels » déjà fragilisés par le premier confinement du mois de mars 2020. Comme l’a noté le JDD, ce dimanche 22 novembre, « la fronde des petits patrons menace » et inquiète les hautes sphères du pouvoir. « Je suis très inquiet, les gens n’en peuvent plus », glisse un ministre, non nommé par nos confrères. Pour lui, il n’y a aucun doute : « ça va péter. »
La raison ? « Lorsque les gens n’ont plus rien à perdre, c’est là que ça devient dangereux. » Que choisir entre la colère du peuple et le danger du coronavirus ? En France, selon les statistiques officielles publiées ce samedi 21 novembre, près de 300 personnes souffrant du Covid-19 sont mortes durant ces dernières 24 heures. Le nombre de patients en réanimation est, néanmoins, en pleine décrue pour le cinquième jour consécutif. La précaution est toutefois une règle d’or qu’ Emmanuel Macron et le gouvernement ne veulent pas transgresser. « Aujourd’hui, le niveau de circulation du virus dans le pays est le même qu’au moment du couvre-feu. Il n’est pas question de déconfiner », a souligné le ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran, toujours auprès du Journal du dimanche.
Pour l’heure, et comme l’annoncera certainement Emmanuel Macron ce mardi 24 novembre, l’exécutif prévoit donc un déconfinement en douceur et, surtout, en trois étapes. Des assouplissements seraient donc en vue dès le 1er décembre 2020, « puis avant les congés de fin d’année, puis à partir de janvier 2021 », selon Gabriel Attal. Le gouvernement promet, ainsi, un soulagement pour les commerces qui pourront rouvrir leurs portes aux alentours du mardi 1er décembre. « Le président est conscient des efforts consentis et attaché à la valeur travail », a assuré Gabriel Attal, porte-parole de l’exécutif. Avant d’avertir que « certains établissements, comme les bars et restaurants, continueront à connaître des restrictions. » De l’huile sur le feu ?….