Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le professeur Abdel Rahman Ben Bouzid, a confirmé ce dimanche à Alger que «les cas ou décès les plus graves parmi les personnes atteintes de diabète exposées à l’infection par le Coronavirus sont enregistrés dans la tranche d’âge des 65 ans et plus».
Lors d’une réunion scientifique à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale du diabète, qui tombe le 14 novembre de chaque année, et en présence du ministre délégué chargé de la réforme hospitalière, le professeur Ismail Mesbah, que le diabète « n’augmente pas le risque d’infection par Covid-19, mais il est susceptible d’augmenter les risques de développer des symptômes sévères ». Et des complications si le patient est exposé à ce virus. »
Ben Bouzid a souligné, à l’occasion, « la nécessité d’être conscient des mesures préventives qui permettent d’éviter l’exposition à l’infection par le VIH dans cette catégorie de patients », appelant à « la nécessité d’être sensibilisé à l’importance d’un suivi attentif » du diabète et au « renforcement du suivi précis de la glycémie et de l’acétone avec consultation d’un médecin au plus tôt ». Il est temps de commencer les actions correctives en cas de suspicion d’infection au COVID-19.
Le Professeur Ben Bouzid a estimé qu’un « bon contrôle de la glycémie au préalable contribuerait à mieux contrôler l’infection par Covid-19 », notant que le stade exceptionnel de l’épidémie du virus nécessite – comme il l’a dit – « la consolidation et la poursuite des mesures prises » à travers L’implication permanente du mouvement associatif.
D’autre part, il a également valorisé le rôle des convois médicaux multidisciplinaires qui « ont ciblé les habitants des zones d’ombre de certains États, témoins d’interruptions des soins de santé en raison de l’épidémie de Covid-19 en coopération avec la clinique mobile – vers la voie de la prévention – avec la contribution du Réseau algérien de l’Association des jeunes et des directions de la santé pour sensibiliser et détecter précocement le diabète ». D’une part, et la prestation de soins dans ces zones d’autre part. »
De son côté, la professeure Samia Zakri, spécialiste en médecine interne à la clinique Arezki Khalal de l’hôpital public de Tartara Well, a fait une présentation sur le diabète et sa relation avec le virus Covid-19, décrivant ces deux maladies comme un «double dangereux» pour la santé des diabétiques, en particulier des personnes âgées.
Afin de protéger les personnes atteintes de diabète et de s’assurer qu’elles sont protégées de l’exposition à l’infection par le Coronavirus, le spécialiste a appelé à « veiller à ce que la glycémie soit stable, en particulier dans le groupe qui souffre de plusieurs maladies à la fois, telles que l’obésité, les maladies cardiaques, l’hypertension artérielle et l’asphyxie pendant le sommeil ».
L’autorité compétente a confirmé que les personnes atteintes de diabète qui ignorent leur maladie, et dès qu’elles sont exposées à une infection par le virus Corona, ce dernier leur cause «des déséquilibres dans l’équilibre glycémique et acétone», indiquant, d’ailleurs, que «plusieurs symptômes» apparaissent dans ce groupe, comme une sensation de douleur dans les doigts « Le pied, le colorant en bleu, la surdité et la perte de cheveux sur le côté, le besoin urgent d’insuline. »
Compte tenu de l’état de santé difficile causé par l’épidémie du Coronavirus, le spécialiste a appelé ce groupe de patients à « maintenir un stock d’insuline et des moyens de mesure de la glycémie pour assurer la protection avec ces matériels nécessaires ».
En revanche, elle a regretté la « réticence des patients » à se rendre dans les hôpitaux pour bénéficier d’un traitement « par peur du virus Corona, qui a compliqué leur santé » en raison du manque de mouvement et de la demande d’une mauvaise alimentation, ainsi que de l’épuisement et de la dépression nerveuse.
Radio nationale