Photo L'Espoir Libéré

Un tableau exhaustif des préparatifs du scrutin et de la campagne référendaire a été dressé, mettant en évidence toute l’activité de la délégation de wilaya de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), une instance chargée de la préparation et la surveillance du scrutin référendaire à Oran.  À quelques heures du début de cette consultation électorale, tous les moyens nécessaires ont été mis à la disposition dses 296 centres et 2425 bureaux de vote, que dénombre la wilaya, pour permettre aux inscrits sur les listes électorales d’aller se prononcer dans de bonnes conditions, indique à l’Espoir Libéré, le chargé de communication auprès de la délégation de l’Anie, M. Tiliouine Habib. Pas moins de 17 000 encadreurs ont été mobilisés, soit  21 chefs de bureaux et deux régisseurs dans chaque centre de vote, pour accueillir pas moins d’un million cinquante-six milles électeurs (1.056000). Les 13 membres de la délégation ont effectués des sorties d’inspection à travers le 09 daïras, pour éventuellement procéder à un état des lieux et endiguer toutes les lacunes, notamment dans près d’une vingtaine de centres, situés à Oran, Es Senia et Bir El Djir, où il avait fallu faire avec les moyens de bord pour agencer ces écoles au protocole sanitaire préconisé pour accueillir les électeurs. A noter quelques couacs au niveau de Bir El djir signalés dans notre  édition d’hier.

Pour revenir à la campagne référendaire, notre interlocuteur précisera que pas moins de 43 activités ont été organisées par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), dans plus de 88 espaces, qui se sont déroulés avec la participation exclusive de 17 associations locales. La dernière en date fut celle du conseiller auprès du Président de la République chargé du mouvement associatif et la communauté nationale à l’étranger, Nazih Berramdane qui a fait la promotion du projet d’amendement constitutionnel. Une campagne qui nous rappelle opportunément combien la perception du projet de cette nouvelle constitution peut comporter et varier, arguments ô combien négligés, tant  par ceux qui prédisent une « crise salutaire » si le « non » venait à l’emporter, ou un « dénouement de crise pour le pays» si le « oui »  venait à l’emporter. C’est dire la responsabilité des électeurs qui, en se prononçant ce 1er Novembre, enverront un signal fort, indiquant soit un soutien à la poursuite du processus des cinquante dernières années soit, au contraire, l’aspiration à une Algérie nouvelle, selon les arguments des partisans du « oui ».

Hadj Hamdouche

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