La ministre de la culture veut à tout prix inaugurer une structure à Oran
Une visite de la ministre de la culture était prévue à Oran le 21 octobre dernier, le jour de la rentrée scolaire dont le lancement devait se faire à partir d’une école du quartier Bel-Air et non de l’école Benzerdjeb qui a finalement eu cet honneur mais annulée à la dernière minute, la veille.
On n’en sait rien des raisons mais après investigation il s’est avéré la ministre n’a pas eu l’autorisation des services du premier ministère, alors que les préparatifs allaient bon train en collaboration avec la direction de l’éducation qui s’est chargée de l’embellissement et de l’encadrement.
Jusque là, les agendas chargés des différents ministères investis dans la campagne pour le référendum constitutionnel peuvent expliquer l’annulation de cette visite mais sachant que c’est l’école ou la ministre a suivi son cursus primaire, les observateurs ont vite fait le lien et cela a été confirmé auprès d’une source proche du département de Bendouda.
Qu’à cela tienne. Depuis maintenant plus de 4 mois des appels téléphoniques émanant du ministère aux services de la direction de la culture bousculent ces derniers pour permettre au membre du gouvernement d’inaugurer une structure relevant de son secteur. Le palais de la culture étant à un taux de 80 % de réalisation et le siège de la direction à 90, les services de la direction locale signalent l’impossibilité si ce n’est organiser une mascarade qui écornera la réputation du secteur après l’âpre travail qui a été effectué pour redorer son blason.
Là encore, cela semble entrer dans le cadre des activités de chacun des 2 organismes mais une source sure, nous révèle que la ministre souhaitait ardemment qu’une plaque à son nom « survive » après son départ qu’elle appréhende juste après le référendum ou encore plus sur , après les législatives anticipées prévues juste après.
Rappelons que la ministre est originaire d’Oran et a exercé comme professeur de philosophie.
Hakim.G
