Les observateurs de la scène oranaise ont tous constaté que le fossé qui sépare la population locale de ses responsables s’est encore élargi ces derniers temps alors que la conjoncture exige de ces derniers une politique offensive pour, au moins, atténuer des difficultés qu’elle vit.

13 directions  de l’exécutif sans directeurs, des maires inactifs et inutiles, le non-respect des mesures préventives liées au Covid19 , des dépassements dans le foncier,  le problème des agences postales qui n’arrivent plus à fournir un service public acceptable et les sempiternelles perturbations dans l’alimentation de l’eau potable constituent une partie,  et pas la moindre, des préoccupations des citoyens.

Le wali d’Oran, premier responsable à s’inquiéter de cette situation a fini par s’apercevoir qu’il ne peut compter sur le personnel « permanent » de la wilaya pour opérer le changement tant souhaité, l’affaire de l’institutrice de l’école Benzerdjeb l’ayant mis au devant de la scène et les ragots sur les réseaux sociaux l’ont quelque peu affaibli alors qu’il venait à peine d’entamer son mandat à Oran. Et tout cela à la veille d’une consultation électorale cruciale pour le pays.

Devant cette situation, Djari Messaoud s’est vu dans l’obligation de  tracer une feuille de route et de revoir ses cartes pour tenter d’éxécuter le programme du gouvernement visant à améliorer la qualité de vie et instaurer un débat avec les citoyens par le biais de la société civile. Pour ce faire, la révision de sa politique de communication est en pleine révision et il compte mener des actions, à ce niveau , à même de lui permettre de combler le déficit constaté.

La première initiative sérieuse a été cette sortie, ce jeudi 29 octobre, à la station de dessalement d’eau de mer d’El Mactaa (SDEMM) en compagnie des membres de la commission de sécurité et en présence de tous les intervenants dans le secteur des ressources en eau pour s’enquérir de visu de la situation qui prévaut, lui qui commence à peine à connaitre Oran et ses problèmes.

Il constate sur place les défaillances et exhorte les responsables concernés à  y pallier dans un délai n’excédant pas samedi prochain à  9h.

Espérant seulement que ce rythme sera maintenu,  apportera les résultats escomptés et  qu’il arrivera à secouer son encadrement.

Hakim. G

1 COMMENTAIRE

  1. Tu a totalement raison mon frere et c’est la réalité que nous vivons,
    L’exécutif absent et sans conscience ,sans cite d’autre , on attend avec impatience l’arrivé du mengel a oran

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici