Dans une rencontre avec la société civile pour la promotion du projet de la révision constitutionnelle, tenue à université de Bab Ez-Zouar (USTHB), ce mardi 27 octobre, Djerad n’est pas allé de main morte pour fustiger les responsables de plusieurs secteurs névralgiques.
En effet, abordant le chapitre de la séparation des pouvoirs, le premier ministre démontrant l’efficience de la révision de la constitution, citera le pouvoir législatif dont « la majorité des membres sont corrompus et non représentatifs, à l’exception d’une minorité honorable » a-t-il dit.
La nouvelle constitution, a-t-il ajouté, « est un rempart contre ce phénomène qui a gangréné toute la société. Nous savons tous qu’il y a de la corruption chez les douanes, les impôts et les banques publiques. Ceux qui se sentent concernés doivent changer ou quitter leurs postes mais avant, ils doivent rendre compte», a-t-il martelé.
En évoquant, le pouvoir exécutif, il dira à l’assistance : vous savez, tous ou ils sont ? faisant allusion à l’ancien exécutif gouvernemental pratiquement au complet incarcéré à la prison d’El-Harrach.
Pour ce qui est du législatif et atténuant, quelque peu ses propos, il recommandera la propreté dans ce corps pour redonner confiance au citoyen.
Par ailleurs, et appelant à voter favorablement pour la nouvelle constitution, Djerad indiquera qu’elle constitue une rupture avec la corruption, les corrompus et l’immoralité qui ont « inondé » la société comme elle libère l’économie et encourage l’initiative et l’innovation.
Cette sortie du premier ministre chez les étudiants regroupant la société civile et à la veille de la fin de la campagne électorale se veut comme un sermon aussi à ceux qui sont contre cette révision et rejettent la constitutionnalisation de l’appel du 1er novembre qui, demeure une constante immuable de l’état algérien.
En effet, des acteurs politiques tentent de manipuler l’opinion autour de cette question indiscutable et que d’aucuns veulent bien voir disparaitre mais la tendance novembriste, quoi qu’ils en disent est bien ancrée et c’est cette disposition fondamentale qui va attirer le peuple vers les urnes et voter favorablement.
Il est vrai que le triptyque dangereux que forment, les comportements tordus, les pratiques malsaines et les mentalités rétrogrades est toujours là et freine quelque peu cet élan mais il faut savoir raison garder et faire la part des choses en s’inscrivant dans le sens positif pour acter l’appel du 1er novembre et lutter, s’il le faut, par la suite contre tous les phénomènes qui empoisonnent la vie aux algériens.
Hakim.G