Le prix de poulet vide connaît une hausse vertigineuse à l’approche de fête du Mawlid Echarif à Oran. Ces dernières semaines, les prix ont sauté de moins de 300 da à 400 da/kg, ce qui ne suscitait plus l’engouement, mais plutôt l’indignation de bon nombre de consommateurs de cette viande blanche. Cette variation inopinée observée chez la majorité des marchands de volailles, notamment à le veille de chaque fête religieuse ou à l’occasion du mois sacré, chamboule de plus en plus les bourses des ménages oranais. Cette hausse de la mercuriale, devenue rituelle, dans le marché de la volaille crée un déséquilibre par rapport à l’offre et la demande des produits de large consommation sur le marché national. à cette déréglementation de marché, s’ajoute la spéculation qui fait main basse sur le marché, et ce en l’absence de toute politique volontariste visant à réguler le marché. En effet, cette tendance haussière de prix de poulet a été remarquée depuis le début de ce mois d’octobre, qui a eu la prédisposition de s’accentuer. Les ménages craignent la poursuite de cette flambée à le veille de cette fête plus ou moins religieuse, ces prix risquent de flamber et dépasser la barre des 420 da/ kg.
Rappelons dans ce contexte que la tutelle a exigé des directions du commerce de toutes les wilayas du pays de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer un approvisionnement stable du marché en viandes blanches et réguler leurs prix qui ont considérablement augmenté ces derniers jours, alors que l’office national les aliments de bétail »ONAB » a approvisionné le marché d’un stock de 57.000 quintaux de poulet à 250 da/kg, afin de casser les prix de le volaille qui a nettement augmenté ces derniers jours. Cependant, la mercuriale maintient la hausse, ce qui a été constaté dans la majorité marchés de la wilaya, à l’exception des marchés illicites comme celui de Hassi Bounif, entre autres, dont les prix n’ont jamais suivi la barre régulière de l’office national.
Hadj Hamdouche
