Le président du Comité olympique et sportif algérien (COA), Abderrahmane Hammad, a reconnu samedi à Alger, qu’il existe un retard au niveau de quelques infrastructures sportives appelées à abriter les Jeux méditerranéens prévus en 2022 à Oran.
« Nous avons pris connaissance de l’avancement des travaux. C’est vrai, qu’il n’y a pas de grand retard au niveau de l’organisation, mais nous avons constaté des choses au niveau des infrastructures sportives qu’il faudrait y remédier très rapidement, car la compétition approche à grands pas » a déclaré le président du COA, en marge de la journée « Sport et Média » organisée à l’occasion de la commémoration du 57è anniversaire de la création de l’instance olympique algérienne et de la journée nationale de la presse.
« Nous souhaitons que le rythme des travaux s’accélère davantage, surtout que les grandes répétitions devraient se dérouler une année avant le début des Jeux », a-t-il ajouté.
Voilà, tout est dit. Pourtant les différents walis n’arrêtaient pas de claironner que tout allait bien et qu’Oran serait au rendez-vous de…2021. Le scandale aurait été retentissant si le Coronavirus n’était pas entré « en jeu » et la crédibilité du pays en aurait pris un sacré coup. Et le feuilleton des retards n’est pas encore fini, connaissant les compétences de ceux, en charge de ce dossier au niveau local.
Pour rappel, la 19e édition des Jeux méditerranéens était programmée pour l’été-2021. avant d’être reportée d’une année (25 juin – 5 juillet 2022) en raison de la situation sanitaire liée au Coronavirus (COVID-19) alors que les Jeux olympiques de Tokyo, se dérouleront en été 2021.
Hakim.G