L’office de promotion et de gestion immobilière de la wilaya d’Oran a résilier les contrats, avec plusieurs entreprises chargées de chantiers de construction de logements socio-locatifs, pour non-respect les délais de livraison, a-t-on appris de sources bien informées, ceci après que des mises en demeure « ultimes » on été adressées aux entrepreneurs défaillants pour relancer les travaux à l’arrêt. En effet, certains de ces projets n’ont pas démarré alors que d’autres sont à l’arrêt. Parmi les mesures prises, la résiliation d’un contrat qui liait le maître d’ouvrage, à savoir l’OPGI, à une entreprise chargée de la réalisation de 700 logements à Bethioua, et ce, après plusieurs mises en demeure et l’accomplissement de toutes les procédures administratives nécessaires. Dans ce même contexte, trois contrats ont été résiliés avec des entreprises n’ayant pas respecté le cahier des charges et dont les travaux entamés ont fait l’objet de plusieurs malfaçons. Il s’agit des projets de 102, 159 et 50 logements LPA, tous en cours de réalisation dans le nouveau pôle urbain de Belgaïd. Parallèlement à cela, d’autres mises en demeure ont été notifiées à un nombre d’entreprises. S’agissant du projet de 80 logements LPA à Belgaïd qui est à l’arrêt depuis quelques années, son sort sera tranché par la justice qui a été saisie du dossier. Notons qu’à Oran, sur un total du programme de 55.500 logements, 21.000 unités sont en cours de réalisation dont 15.000 unités Aadl, 11.000, type social et 1000 LPA. Sur 17.000 unités inscrites devant être réalisées dans le pôle urbain d’Oued Tlélat, 6.300 ont été distribuées. L’ensemble des sites abritant ces nouveaux programmes sont dotés d’établissements éducatifs et de sièges de sûreté. Outre la résiliation unilatérale des contrats, les entreprises défaillantes risquent des poursuites judiciaires et les mesures coercitives prévues par la réglementation. L’office avait adressé de nombreuses mises en demeure aux entrepreneurs défaillants pour le renforcement les chantiers en souffrance de moyens matériels et humains. Il siéra de rappeler que ces entrepreneurs concernés on été destinataires de mises en demeure après le constat, sur le terrain, par les contrôleurs de l’office de « retards et défaillances ». Dans ce sens, plusieurs projets totalisant un programme de 4.600 logements de type public-locatif (LPL) en souffrance depuis des années, seront bientôt relancés. Cette démarche fait suite à une série de mesures décidées par l’OPGI, permettant la relance de ces programmes.
Hadj Hamdouche