Des cités non achevées, qui risquent d’être livrées sans structures d’accompagnements Alors que la date de livraison approche, les logements AADL restent hypothéqués dans plusieurs pôles urbains à Oran. Plusieurs bénéficiaires se plaignent et multiplient les sit-in devant le siège de la wilaya d’Oran et celui de l’OPGI, lundi. Ils déplorent  que certains sites, à l’image des programmes AADL  construits au niveau du pôle urbain Ahmed Zabana, situé dans la commune de Misserghine (Oran Ouest), demeurent un obstacle pour procéder à l’attribution de ces quotas de logements restant, notamment pour les 8 000 unités de ce site. Là où le bât blesse, à ce niveau, c’est l’inexistence d’un réservoir d’eau, d’équipements publics, tels que les établissements scolaires, les travaux de raccordement au réseau de gaz de ville, au revêtement des routes, de même que l’aménagement extérieur qui demeure toujours à l’état végétatif, en absence de réalisation d’espaces verts et d’aires de jeux.  Serait-ce un mythe ? le concept des cités intégrées avec toutes les infrastructures d’accompagnement nécessaires et non plus des cités dortoirs ? Nous nous sommes rendus dans plusieurs sites AADL ayant enregistré  des opérations de distribution  effectuées, notamment en 2018. Le constat est à la fois flagrant et désolant de voir des cités fraichement réalisées sans commodités, ni structures d’accompagnements essentielles, d’où les problèmes d’étanchéité qui n’est  guère résolu à ce jour. Le problème de scolarité des enfants se pose, aussi,  avec acuité. Une bénéficiaire affirme qu’elle reste enlisée dans une difficulté de transfert que l’académie refuse de signer. Le problème de transport n’est pas réglé totalement. Les travaux d’un établissement scolaire aux 1 300 logements est à l’arrêt depuis le début de la saison d’été passée.  Cependant, ces logements attendus avec beaucoup d’impatience par leurs bénéficiaires, risquent de connaitre un certain retard, au cas où les aménagements ne seraient pas achevés à temps. Justement, pour en savoir un peu plus, nous avons essayé à plusieurs reprises de contacter les responsables du secteur, mais en vain.

Hadj Hamdouche

 

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