En marge de la visite qu’il a effectué, ce jeudi 1er octobre à Oran en compagnie de la ministre de la solidarité nationale, le ministre de la santé Abderrahmane Benbouzid a estimé que « le risque zéro n’existe pas » concernant les cas de Malaria apparus dans le sud algérien et qui pourrait se propager au nord du pays.
Le ministre a déclaré en marge de la rencontre sur la protection des personnes âgées tenue dans la grande salle de la mosquée Ibn Badis, « qu’aucun cas de malaria autochtone n’a été signalé parmi les cas enregistrés récemment dans les wilayas du Sud ». Ajoutant que »tous les cas de paludisme (Malaria) enregistrés dans le Sud algérien sont importés par des africains subsahariens ou des Algériens qui ont séjourné dans les pays du Sahel ». Il est tout à fait habituel chaque année durant le mois de septembre d’avoir des centaines de cas de malaria », a-t-il fait rappeler, ajoutant que les pluies qui se sont abattues sur le sud algériens et les pays proches ont favorisé la propagation de la maladie. Même s’il s’agit d’un fait habituel, le ministre a noté une certaine particularité : des cas enregistrés dans des wilayas proches du nord, à Ouargla et Ghardaïa. Concernant le risque de voir la maladie remonter vers les wilayas du nord, Benbouzid a estimé que « le risque zéro n’existe pas ». Sur cela, il a affirmé que « le département de la prévention du ministère a pris les choses en main », pour endiguer la propagation de la maladie. en plus de s’enquérir d’un nombre de projets, le ministre a inspecté d’autres structures hospitalières de la wilaya d’Oran.
Hadj Hamdouche