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La promptitude affichée de rompre avec l’ancien système électoral dénote une volonté ferme d’aller vers le changement, en dépit de plusieurs « couacs » qui  ternissent le tableau et avec lesquels la cohabitation est inévitable.

Les orientations du président de la république, Abdelmajid Tebboune données lors de l’installation de la commission nationale chargée de la révision de code électoral sont claires et ne prêtent à aucune ambigüité. Il faut  de nouveaux mécanismes afin de rompre avec le système des quotas, de l’attribution des sièges, l’achat de consciences et l’irruption de l’argent dans la politique, lit-on dans un communiqué de la présidence de la république  publié ce samedi 19 septembre. Ce sont ces conditions qui permettront de moraliser la vie politique et garantir des élections qui expriment réellement la volonté populaire aboutissant à des institutions crédibles, propres et démocratiques, ajoute la même source rappelant que les prochaines élections seront ouvertes aux jeunes universitaires et à la société civile et que l’état, pour les soustraire à l’attrait de l’argent sale, garantit la prise en charge des frais  financiers de la campagne électorale.

Les critères  d’éligibilité doivent  réunir la compétence et l’expérience, surtout dans les grandes villes, a précisé le communiqué.

Les écuries des « anciennes » formations politiques  qui s’agitent actuellement, notamment à Oran ne doivent pas percevoir cette information de gaieté de cœur, leurs locataires prétendent toujours jouer un rôle dans les prochaines joutes qui reconfigureront totalement les nouvelles assemblées.

H.G

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