Tebboune codifie le rejet des lettres anonymes
Dans un communiqué de la présidence de la république publié ce vendredi 18 septembre, il est fait état d’une instruction du président de la république relevant que « des rapports reçus par cette institution informant que cadres de l’état ont été poursuivis sans fondement sur la base de lettres anonymes transmises aux différentes institutions leur occasionnant un préjudice sur le plan des libertés et celui de l’inertie et la paralysie des activités de l’administration et des entreprises publiques. L’appréhension de tomber sous le coup de poursuites sur la base d’un tel procédé, annihile toute initiative de leur part et minimalise leurs engagements à son plus bas seuil, a-t-on indiqué dans le communiqué. Cette situation a engendré le report du traitement de dossiers importants, revêtant, parfois le caractère d’urgence occasionnant de graves préjudices pour ces entités, souligne la même source. Et eu égard à ce qui précède, il est devenu nécessaire de faire la distinction entre les erreurs de gestion et les comportements délibérés profitant à leurs auteurs ou d’autres parties qui les manipulent, poursuit le communiqué. L’administration judiciaire possède tous les moyens légaux pour procéder aux investigations nécessaires. »
« Les rumeurs qui souvent sont distillées par les détenteurs de l’argent sale alimentent ce climat malsain et leur objectif étant de porter atteinte à la stabilité du pays et ses institutions et tenter d’échapper à leur sort, a encore signifié l’instruction. »
A travers cette instruction, le président ordonne aux responsables des institutions concernées « de ne pas donner suite aux lettres anonymes et de prendre en charge les dénonciations étayées émanant de citoyens qui peuvent aussi solliciter les médias. »
Hakim.G