Pas moins de 17 résidences universitaires, implantées à travers le territoire de la wilaya, feront incessamment l’objet de travaux de réhabilitation et de rénovation, a  indiqué, la commission de l’enseignement supérieur de l’APW d’Oran. Suite à un montage financier, une enveloppe de pas moins de 45 milliards de centimes est destinée pour ce programme spécifique à réaliser en urgence. Il conviendra  de préciser que bon nombre de résidences universitaires sont dans un état lamentable, ce qui a nécessité la mise en œuvre d’un programme spécial pour leur  réhabilitation et leur rénovation, a-t-on souligné. Ce grand chantier, destiné à améliorer les conditions d’hébergement et à offrir aux étudiants le cadre nécessaire pour se consacrer à leurs études, sera suivi par la direction des équipements publics (DEP). Cette opération de réhabilitation et de mise à niveau devra être achevée d’ici le 15 octobre prochain, soit pour la rentrée. Les chantiers devront fonctionnés même de nuit afin d’achever les travaux dans les temps. L’on saura que parmi ces résidences universitaires, certaine ont  déjà fait l’objet  d’un plan de réhabilitation et de rénovation décidé par l’Office national des œuvres universitaires (ONOU) et continue d’engloutir les deniers publics sans résultats apparents. Selon des estimations concordantes, les multiples opérations de réhabilitation, engagées depuis 1999 à ce jour dans cette résidence universitaire, ont totalisé plus d’une dizaine milliards de centimes, apprend-on. De quoi réaliser une nouvelle résidence universitaire de 1 000 lits avec tous les équipements nécessaires. Malgré tout cet argent gaspillé à tort et à travers, la résidence ETO se trouve dans un état déplorable. Cette année, plus de 25.000 étudiants devront être hébergés dans les cités universitaires que compte la wilaya d’Oran. L’objectif des pouvoirs publics étant de revenir aux normes, en matière d’hébergement universitaire, c’est-à-dire 2 étudiants par chambre. En effet, le problème de surcharge des cités ‘U’ a été, maintes fois, posé par les étudiants qui se trouvaient, les années passées, parfois, entassés à 5 par chambre. Notons que par le passé, la direction générale des œuvres universitaires avait lancé une grande opération de chasse aux indus occupants, dans les résidences universitaires. Tous les étudiants dont l’âge dépasse 28 ans devaient être expulsés à l’issue de cette opération. Ces squatters sont, principalement des étudiants accusant un retard de scolarité, totalisant, pour certains, plus d’une dizaine d’années de présence, des diplômés au chômage ou des extra-universitaires. Il y a, aussi, des étudiants exerçant une activité commerciale ou occupant un emploi quelque part, d’autres prétextant la poursuite des études pour fuir leur famille. Selon un membre d’une organisation estudiantine, « la mauvaise gestion est à l’origine de tous les problèmes que rencontrent les étudiants. En plus du nombre, déjà, important des étudiants, des indus occupants compliquent davantage la situation. Ce sont des anciens étudiants qui sont déjà sur le marché du travail et qui, pour des raisons financières, refusent de libérer les chambres, et ce avec la complicité de l’administration ».

Hadj Hamdouche

 

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