Photo L'Espoir Libéré

La rue Philippe qui relie la place du 1er novembre (ex-place d’armes) à Sidi Lahouari et ou se situe la célèbre et historique mosquée du Pacha a perdu tout son lustre et, est devenue une artère impraticable. D’abord, en raison du chantier ou du moins ce qui ressemble à un chantier mitoyen à la piscine Bastrana qui elle, est à l’état d’abandon, ensuite en raison de la présence de plusieurs baraques ou plutôt taudis qui ont été érigées illicitement. La voirie laisse, également à désir de par la détérioration de son tapis. Crevasses et nids de poules cohabitent lamentablement. Pourtant cet état de fait a été signalé en 2016 et 2017 aux autorités concernées (maire et wali)  sans pour autant qu’elles bougent et personne ne semble ne s’en inquiéter. Comme quoi, Oran deviendra une ville méditerranéenne par miracle et dire qu’on parle de tourisme sachant que des vestiges historiques existent dans tout le quartier de Sidi Lahouari dont la réhabilitation est remise à chaque fois aux calendes grecques depuis maintenant près de vingt ans, les autorités prétextant que le site est sauvegardé et que personne ne peut y  toucher. En attendant, les vestiges d’Oran d’effritent et tombent en ruine.

Hakim.G

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