Pratiquement chaque début de semaine, des citoyens las d’attendre les promesses non-tenues des autorités locales passent à des actions radicales. Parmi ces revendications soulevées un peu partout, on retrouve l’état de délabrement désastreux des routes, la non-alimentation des villages et autres quartiers en gaz de ville en électricité, le manque de sécurité dans des endroits isolés, et l’inexistence de l’eau potable dans les robinets. Ce qui pousse les citoyens touchés à recourir aux fermetures des routes et autres sièges des APC dont ils dépendent administrativement. Ainsi donc, après la fermeture du siège de l’APC de Darguina la semaine passée et dont on a déjà fait part dans ces mêmes colonnes, voilà que deux autres sièges d’APC ont été fermés ce lundi 24 Août. Il s’agit des communes de Toudja et Akfadou. Le manque en alimentation en eau potable ces derniers jours, surtout en cette période estivale de grande chaleur en est la principale raison qui a poussé les citoyens du village Tala-Hiba à fermer le siège de l’APC de Toudja. Ils réclament donc une meilleure prise en charge de leurs doléances, tout en maintenant la pression sur les autorités locales. Selon les protestataires, depuis près de deux semaines, le problème de la perturbation en eau potable persiste toujours, et ce, en dépit des promesses des autorités locales. C’est ce qu’on peut lire sur une banderole affichée où il est noté « Taha-Hiba demande la répartition équitable d’eau. Douze jours sans réponse, avec préavis. ». Sur un autre registre, les habitants du village Ait-Saada, ont recouru à la même procédure en fermant le siège de l’APC d’Akfadou afin de réclamer la réappropriation de leur château d’eau. Les protestataires estiment que ce dernier leur revient de droit après la perturbation en alimentation en eau potable enregistrée, notamment durant ces derniers temps.
Islam.B
