Pas moins de (12) douze directions d’exécutif de la wilaya d’Oran fonctionnent par intérim et n’ont pas de chefs. Près des 2 /3 de celles qui existent. Les anciens directeurs, pour la plupart, mis fin à leur fonction n’ont pas été remplacés et c’est des chefs de services qui assurent l’intérim. Nous citerons, entre autres celle des domaines qui est dirigée par le régional depuis près de trois ans ou celle de l’industrie ou encore les directions des transports, du cadastre, de l’urbanisme dont le directeur a été relevé de ses fonctions sans aucune explication et ou des dizaines de dossiers de recours stagnent depuis des mois. L’OPGI, elle aussi est concernée avec la direction du logement qui a été dotée d’un responsable venant de la wilaya d’El Bayadh, il y a à peine un mois sans que l’opinion et les oranais n’en sachent rien.
Le secteur du logement s’en trouve très pénalisé du fait des importants programmes en cours de réalisation et qui connaissent des retards et des incohérences remettant leur livraison aux calendes grecques. Sans parler du mécontentement des demandeurs qui, pour certains attendent depuis …40 ans et les risques inhérents à cette situation.
Les intérimaires dont les prérogatives se résument à la gestion courante ne peuvent engager leur administration avec d’autres partenaires ni prendre de décisions qui relèvent d’un directeur titulaire nommé par décret présidentiel.
Certains services au sein même du siège de la wilaya fonctionnent au ralenti ou avec médiocrité.
Comment peut-on, alors, parler de développement local et de prise en charge des préoccupations des citoyens habitant dans les fameuses zones d’ombre ou plutôt zones noires ? En somme de l’Algérie nouvelle.
La ville que plusieurs walis passés à son chevet ces dernières années, qualifiaient de méditerranéenne, mérite-t-elle vraiment ce sort ?
Les autorités centrales ne sont-elles pas au courant de cette situation ? Si, oui. Alors pourquoi ne s’en soucie-t-on guère ?
H.G