Les souscripteurs au programme de L’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL) d’Oran reviennent à la charge pour appeler au dégel des dossiers, ayant présenté des recours qui ont été examinés par la commission relevant du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville. Ils sont près 1 000 souscripteurs à Oran, ayant interjeté des recours, sur plus de 25 000 dossiers sur le territoire national. Les protestataires estiment que les responsables de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL) n’ont pas pris en considération la volonté des souscripteurs qui veulent avancer dans la perspective de procéder au versement des premières tranches et notamment la remise des décisions d’affectation. Ce retard dans le traitement des dossiers de recours attise la colère des bénéficiaires de ce programme qui perdure depuis 2017. « Nous demandons que l’on prenne en charge cette problématique dans les plus brefs délais. L’argument de la pandémie ne peut plus tenir la route, puisque dans d’autres wilayas, les souscripteurs ont eu leurs logements », ajoute le membre de l’association. Il s’agit, dans ce contexte, de 4 types de recours, le premier concerne les souscripteurs, dont les dossiers ont été rejetés par le fichier national et ceux ayant fait l’objet d’un deuxième contrôle au niveau du fichier national. La deuxième catégorie concerne les recours rejetés pour non cotisation à la sécurité sociale. Quant à la troisième catégorie englobe les personnes dont les dossiers ont été refusés pour « double inscription (époux/épouse) et les inscrits dans plus d’une wilaya. La quatrième catégorie concerne les souscripteurs rejetés pour non conformité des salaires (seuil plus élevé ou moins élevé) aux conditions de souscription à l’AADL. Pour rappel des centaines de milliers de souscripteurs, notamment à l’AADL II lancé depuis 2013 attendent toujours la réception de leurs logements. Mais leur attente risque d’être encore trop longue.
Hadj H