Le nouveau plan de circulation, décidé par le wali à titre temporaire, a aussitôt fait réagir les usagers, qui ont exprimé à l’Espoir Libéré, avec un mélange de sarcasme, de sidération et d’expectative qu’une « telle décision aurait en principe dû faire l’objet , au préalable, de consultations et d’un constat établi sur le terrain, qui indiquera si elle répond parfaitement aux normes universelles en termes de sécurité pour la circulation routière. Ce n’est pas du tout le cas, car l’obligation d’emprunter la route de la corniche supérieure tel que réglementée par arrêté du wali et effectif à partir du mardi 11 aout, ne semble pas, à priori, avoir pris en considération le fait que cet axe routier, qui traîne un lugubre palmarès, constitué en grande partie de virages à épingle à cheveu, est quasiment dépourvu d’éclairage public en plus de la dégradation de sa chaussée sur plusieurs endroits. Notons que le document sur lequel a été consigné cet arrêté, il est fait état que tous les automobilistes doivent emprunter l’itinéraire pêcherie-Mers El Kébir- rond-point les dauphins et le retour s’effectuera par la corniche supérieure vers le bourg Bouâmama en précisant que la durée de validité de cette révision temporaire du plan de circulation sur cet itinéraire, s’étalera du 11 au 31 aout 2020 et ce, pour tenter d’endiguer les embouteillages qui se forme en période estivale sur la RN2 reliant Aïn El Turck à Oran. Sans omettre de signaler dans la foulée qu’une brume épaisse couvre presque régulièrement une grande partie de cette route en lacets le matin et dès la tombée du soir. L’obscurité ambiante, majorée avec l’épais brouillard rend la visibilité très limitée. Le retour des estivants vers Oran, qui s’effectuent généralement en début de soirée s’annonce désormais sous de mauvais auspices. Il importe de rappeler également que cette route et ses bas-côtés ont été ciblés en 2012 par un aménagement, inachevé concernant les points cités, pour un montage financier de plus de 150 milliards de centimes, avenant non compris. Notons aussi qu’un apport d’un montant de 6,6 milliards a été dégagé d’une manne d’argent dont a bénéficié la daïra d’Aïn El Turck dans le cadre du plan communal de développement, PCD, de l’année 2015 et ce, pour l’installation de candélabres. Il s’agit de poteaux électriques, qui devraient être installés à l’époque, sur une distance de huit kilomètres entre la commune de Mers El Kébir et le chef-lieu de ladite daïra pour un délai de 18 mois. Mais malheureusement à ce jour, ces fameux candélabres n’ont toujours pas germés du sol. « Nous attendons depuis huit années l’installation de l’éclairage public. Les trois walis d’Oran, qui se sont succédés depuis, ont annoncé son imminence dans les prochains jours, mais les travaux de réalisation n’ont toujours pas encore été lancés » a déclaré avec un ton laborieusement sarcastique un usager. En inaugurant en 2014 la deuxième et dernière tranche des travaux d’aménagement de la route de la corniche supérieure, transformée en une double voie, l’ex-wali d’Oran, Zaâlane, a souligné « qu’il veillera à ce que le délai de réalisation soit respecté pour tous les projets qui contribueront à la sécurité et le bien être des usagers de ce tronçon routier » avant d’exhorter les responsables locaux de l’époque « à lancer dans les plus brefs délais une opération d’installation de l’éclairage public sur cette route ». Nos interlocuteurs ont ajouté avec dépit « on nous oblige d’emprunter ce sombre axe routier, dans toute l’acceptation du terme, car totalement dépourvu d’éclairage public et ce, avec toutes les éventuelles fâcheuses conséquences que cela implique.
Du coté de Mers El Kébir, les citoyens qui travaillent sur Oran éprouvent d’énormes difficultés pour s’y rendre. « Comment prendre le chemin inverse et tout un détour pour rejoindre Oran qui n’est qu’à 5 kilomètres du centre du chef-lieu », s’est interrogé un habitant de cette commune.
B.Riad
La décision du wali est catastrophique vu le nombre d accident on une seul journée certain conducteur qui ont un nouveau permis trouve de difficultés à accede par la supérieur et la route appelé rochet ..a revoir l ouverture de la corniche qui amène de Ain turck vers mers el kabir qui sera plus facile à empreinte surtout la nuit ou la visibilité et réduite