Est-ce c’est une contre-révolution ? S’est interrogé le président de la république dans son allocution à l’ouverture des travaux de la rencontre Gouvernement-Walis qui se tient ce mercredi à Alger.
Tebboune n’est pas allé par quatre chemins pour parler de complot et de complicités dans l’administration. De fausses déclarations, de faux rapports émanant de certains responsables et leurs comportements et pratiques s’inspirent des méthodes de la « issaba » et relèvent de l’abus de confiance qui décrédibilisent l’action de l’état et nous ne pouvons permettre cela, a-t-il dit.
Nous savons qu’il y a des forces d’inertie qui bloque le processus de normalisation. Elles veulent créer la zizanie et semer le doute chez les citoyens.
Les coupures d’eau à la veille de l’Aid Kébir et celles d’électricité en pleine canicule ne peuvent être innocentes. Le manque de liquidités dans les postes est prémédité puisque nous avons constaté, entre autres, deux retraits importants en une semaine de la part d’une personne âgée de 109 ans. Il y a des gens qui agissent contre la stabilité, a-t-il martelé.
Il est inconcevable que les indemnités décidées par l’état ne soient versées à leurs titulaires (petits métiers et personnel médical) qu’après trois mois, a-t-il ajouté.
Evoquant l’argent sale qu’il dit être à l’origine de beaucoup de choses , citant, sans le nommer, le contrat de lobbying de Haddad.
Comment 10 millions de dollars sont sortis du pays, par quel moyen et par qui ? s’est-il interrogé. Nous enquêtons sur la manière dont cette affaire a été conclue.
Enfin, il avertira tous les présents d’être vigilants et de ne pas verser dans des comportements qui puissent leur nuire et à leurs familles.
C’est fini l’époque des nominations dans la diplomatie et l’économie, la nuit autour d’un verre, a-t-il tonné. Que ceux qui espèrent un retour à la gestion se détrompent et quelque que soit les intentions de blocage et les accumulations, le changement a ses hommes et ses moyens et nous y arriverons.
Hakim.G