L’actuel maire d’Oran qui est à son troisième mandat  a toujours été, à tort ou à raison, décrié par ses concitoyens et ce mécontentement se manifeste sur les réseaux sociaux d’une façon presque virale. Il faut dire que les griefs sont nombreux et le désordre constaté dans la ville allant de l’anarchie de la circulation, des marchés publics, du stationnement sauvage jusqu’à, maintenant, la saleté  qui est revenue au grand galop redonnant à Oran une image de ville salle, elle, qu’on voulait méditerranéenne, confirme leur courroux.

Certes, certains diront que les prérogatives d’un président d’APC sont limitées et que c’est le wali qui concentre tous les pouvoirs à son niveau, parfois par le biais de son chef de daïra mais qu’est-ce qui empêche de prendre des initiatives  et de proposer des solutions à certaines situations ou dire non à des instructions qui ne vont pas dans le sens des intérêts de  la ville et de sa population. Pourquoi n’avoir pas dit non quand on a cédé le quasi-monopole de la gestion des déchets ménagers au privé, même s’il y a des jeunes dans le lot ? Cela ne relève-t-il pas du service public que la collectivité locale doit assurer à ses administrés ?  On distille  avec insistance ces derniers jours que des camions de collecte  appartiendraient à certains responsables communaux et la vox populi amplifie encore plus la rumeur malgré la fermeture des cafés ou d’’habitude circulent ce genre de commérage. Cela ne suffit-il pas pour enclencher une enquête et vérifier sa véracité ? La gestion dans sa globalité mérite un audit approfondi car, le marasme actuel qui caractérise la ville doublé de la persistance de la pandémie covid19  n’arrange en rien son développement que tous les responsables ayant été à son chevet voulaient méditerranéenne.

Rappelons  aussi l’affaire dite  «  des halles centrales », un joyau architectural faisant partie du patrimoine local démoli en 2012 et devenu un cube en béton et acier grâce à un permis de construire du guichet unique de wilaya accordé à la SIH devenu concessionnaire (propriétaire ??) de l’assiette en vertu d’un arrêté de concession controversé signé par le wali Boudiaf. A ce moment -là, nous avons consulté l’original de l’acte de propriété de l’assiette par la mairie d’Oran et qui date de 1883. Le maire n’a pu s’opposer à cette atteinte au bien de la commune. Et il faut revenir au mode de désignation au poste de maire pour comprendre un tel comportement passif .Tout  Oran sait comment sont désignés « les élus » et leur « efficacité ».

Dans cette affaire, on  a, aussi, beaucoup parlé de Haddad en dépit du fait que la concession ait été attribuée à la société d’investissement hôtelier (SIH) mais les connaisseurs prédisaient à l’époque qu’une « manœuvre » a été mise en route pour acheter les 2/3 des parts de la partie libyenne , principale actionnaire dans la SIH par ..Haddad qui serait devenu par ce subterfuge propriétaire du bazar dont la super structure est en déjà en place.

L’affaire aussi dite « CIC » qui s »est accaparé des deux plusieurs prestigieuses salles de cinéma que sont Le Régent et le Colisée. Là aussi, mutisme total et l’affaire a été conclue en catimini sous prétexte de les réserver au festival du cinéma arabe. N’est-ce pas là un aveu d’une incompétence avérée et n’allez pas encore parler de pressions et autres instructions.

Alors, l’Algérie nouvelle s’accommodera- t-elle d’une telle faiblesse dans la gestion locale et à Oran plus particulièrement ?

Des oranais que nous avons rencontrés en ville, ces derniers jours, malgré la pandémie,les coupures d’eau et la saleté ont répondu par la négative et réclament du sang neuf.

Tout est dit, le temps des Zaouias est  révolu !

Hakim. G

2 Commentaires

  1. Totalement raison mon frère Hakim , et reste encore bcp a dire surtout dans le domaine foncier , des terres agricoles transferer , designé et vendue au titre de …… Cop imm ,, des terres industrielles , ext ……parlons de la wilaya d’Oran on connaît des X…. Inconnus au battaillon des arrivistes qui se sont enrichis au profit des natifs d’Oran et dans tout les secteurs
    Brefs , chaque mandat un nouveau groupe de vautours en forme des commis de l’État , des élus , des intermédiaires bien façonné dilapide Oran sous des prête nom et avec mille façons , même falsification des documents administrative ,
    Enfin mon frère Hakim on dirait que Oran ne fait pas partie de l’Algérie qu’ont a payé très chères , et si un jour on aura la chance d’une visite notre chère et unique sauveurs MENGEL , il à de lourds dossiers a traité et connus par toute population d’oran

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