Alors que tout le monde pensait que l’avènement des jeux méditerranéens de 2021, reportés à 2022, allaient accroître la cadence des travaux de réalisation de la piscine municipale semi-olympique d’Ain Turc qui devait être inaugurée au mois d’Avril 2019 comme annoncé pompeusement par l’ex wali en octobre 2018, voilà qu’en ce mois de juillet 2020, cette structure sportive n’est pas encore fonctionnelle. Loin s’en faut. C’est un bloc de béton hideux qui se dresse en plein centre du chef-lieu (voir photo ci-haut).Les sportifs et nageurs de la zone n’en peuvent plus d’attendre du fait de leurs déplacement vers la piscine de Boutlélis pour leurs entraînements. Les riverains quant à eux, ne cessent de protester contre l’occupation des lieux par des marginaux qui ont transformé l’endroit un en coin mal famé et infréquentable. Cette situation dure depuis pratiquement sept années puisque la première pierre a été posée en aout 2013 avec une enveloppe de 12 milliards de centimes. Mais que s’est-il passé au juste ? Ne pouvant être informés par les autorités locales qui ne semblent pas concernées en dépit du fait que le projet est inscrit à leur actif, des sources au fait du dossier confient que le problème est survenu un an après le lancement des travaux et que l’entreprise retenue n’avait pas les qualifications nécessaires pour ce genre de travaux, bâclant la pose de la charpente qui sert de soutien et d’ossature au bassin. La résiliation du contrat du marché était inévitable et l’entreprise a dû se retirer, à ses torts exclusifs, abandonnant le chantier en l’état. La question qui se pose est : pourquoi aucun responsable n’a bougé le petit doigt ? Ne se sentent-ils pas concernés ? Ne sont-ils pas responsables de leur nomenclature des projets et son assainissement ?Il est vrai que l’instabilité chronique qui a caractérisé tant la daira que la commune n’arrange en rien la situation. Apparemment, ils n’ont aucune appréhension de rendre des comptes.