Quelqu'un pourra t-il deviner que c'est des tombes de Chouhadas ?

Le carré des chouhadas du cimétière d’Ain Beida à Oran n’abrite pas toutes les sépultures des Chahids qui y sont ensevelis et on ne comprend toujours pas pourquoi. La partie des tombes qui s’y trouve  est séparée de deux autres carrés par  un mur. Et les cérémonies de recueillement  officielles se tiennent dans le premier carré comme celle d’aujourd’hui à l’occasion de la fête de l’indépendance. Même les officiels ne le savent pas. Ils viennent, ils lisent la Fatiha, déposent une gerbe et s’en vont.

Le plus grave, en cette 58ème commémoration de la fête d’indépendance qui a un gout particulier avec la restitution ds cranes de nos vaillants résistants, est que les deux autres carrés sont dans un état d’abandon lamentable. Des tombes ont disparu, la broussaille et la végétation recouvrent presque tous les autres. Cela ressemble à une…forêt.

La photo ci-dessus  l’illustre d’une manière on ne peut plus claire.

Pourtant cette situation dure depuis des années. Le maire et le directeur des moudjahidines de la wilaya d’Oran ont été saisis officiellement au mois de janvier 2020 par l’organisation des enfants de chouhadas et n’ont  toujours pas daigné donner suite. L’un se dit moudjahid, en tous cas il possède une fiche communale, l’autre est fils de moudjahid.

Le premier dispose d’une régie de pompes funèbres avec un budget d’entretien important pour tout le cimetière et le second est tenu par la loi de préserver tous les symboles de la révolution et les chouhadas en premier. La direction des moujahidines dispose,elle aussi, d’un chapitre financier pour la réhabilitation des monuments, lieux de tortures et cimetières de Chouhadas.

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