Au départ, c’était Algérie Nouvelle mais le nom du domaine n’était pas disponible alors nous avons opté pour L’Espoir Libéré. C’est sous ce titre que nous lançons ce nouveau journal électronique qui ne vient pas, tout simplement , s’ajouter à un nombre déjà appréciable de journaux de ce type mais compte bien faire partie du nouveau paysage médiatique qui se dessine.
La connotation du titre fait référence, bien évidemment, au Hirak, cette révolution du 22 février 2019, car c’en est bien une, qui a bousculé l’ordre établi et redonné de l’espoir aux Algériens.
L’ancien régime avait tué l’espoir en les Algériens au point que nombre d’entre eux se jetaient à la mer pour échapper à un pays qui a érigé la rapine en mode de gouvernance créant un climat social des plus délétères ne permettant plus une vie décente et normale.
Des jeunes, des moins jeunes, des commerçants des médecins, des cadres et des familles entières ont tout plaqué pour tenter rejoindre l’autre rive et trouver moyen de s’installer. Oui, s’installer dans d’autres pays qui adoptent l’humanisme comme vertu.
A une époque récente, Il n’y en avait que pour les pontes, leur progéniture et leurs clientèles. Les algériens ne devaient même pas manger du yaourt, selon celui qui acceptait stoïquement la mission des sales besognes et s’enorgueillait de ce rôle.
Puis, est venue cette révolution que personne n’attendait et qui a libéré la parole, le droit de manifester et même de porter des revendications impensables il n’y a pas longtemps.
L’espoir est donc revenu,Libéré car il a été, bel et bien, emprisonné pendant des décennies.
D’où le titre de notre journal qui s’inscrit dans cette optique dont le collectif s’engage à rapporter, modestement, une information fiable, vérifiée et de qualité avec l’aide et la collaboration de non lecteurs, invités à faire avec nous, du journalisme citoyen.
Par L’Espoir Libéré
